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Membres du conseil d’administration (élus) :

Richard Gendron, responsable du comité « Anthropologie de la santé », Président 

  • C’est via la question écologique que j’en suis venu à l’anthropologie, après des études en biologie.  J’ai co-fondé en 1987 le groupe « Les Ami-e-s de la Terre de l’Estrie » puis j’ai été très actif pendant une vingtaine d’années dans le domaine environnemental en lien notamment avec les questions énergétiques.  J’ai ainsi milité au sein du Réseau Action-Climat (Climate Action Network, Canada) et j’ai participé à deux reprises (1994; 2001) aux négociations internationales relatives aux changements climatiques (à titre de membre de la délégation canadienne à l’ONU).     En 1992, à la faveur d’un programme d’échange, je suis parti 2 mois au Népal accompagné d’un journaliste; nous avions auparavant accueilli 2 Népalais pendant 2 mois.    C’est suite à cette expérience que j’ai eu la piqûre de l’anthropologie et que j’ai fini par obtenir un bacc. en sc. sociales (anthropol. et politique) de l’U. Bishop’s.  J’ai ensuite rédigé à l’U. de Sherbrooke un mémoire de maîtrise qui traite du chamanisme et du pluralisme médical en Asie du Sud (Inde, Népal).
  •  J’ai enseigné à l’Université de Montréal (anthropologie des questions ethniques) et à l’École polytechnique (un cours qui traitait des aspects sociaux des technologies, en lien avec la sociol. du risque, la sociol. de l’environnement, etc.). Je suis spécialisé en anthropologie de la santé et je m’intéresse globalement à l’épistémologie socio-politique et culturelle (déconstruction de la  dichotomie entre sciences et ethnosciences). Mes recherches doctorales en anthropologie (U. de M.), pour lesquelles j’ai effectué trois voyages au Népal, portent sur les ethnobiologies et l’écologie nutritionnelle des maladies infectieuses dans ce pays.  Après un passage dans le milieu des organismes communautaires et quelques expériences en recherche (santé mentale et stigmatisation; dépendance au jeu; immigration et violence systémique), j’ai effectué un autre séjour d’une année en Asie (2016-2017, au Népal et au Sri Lanka) comme coopérant volontaire dans le domaine de l’éducation technique et professionnelle, et j’en ai profité pour collecter quelques données qui m’ont permis de solidifier l’édifice de ma thèse qui n’est toutefois pas encore finalisée.

Ginette Bélanger, Secrétaire

  • Ayant obtenu un baccalauréat avec une majeure en anthropologie de la Faculté des Arts de l’Université McGill, j’ai ensuite entrepris une maîtrise en anthropologie à l’Université Laval sur l’analyse structurale d’un mythe. Au cours de ma scolarité, j’ai occupé des postes d’auxiliaire d’enseignement, ce qui m’a subséquemment amenée à postuler pour des postes d’enseignante au cégep. J’ai aussi travaillé un peu en recherche, mais ma carrière s’est surtout déroulée dans le monde de l’enseignement de 1978 à 2010, date à laquelle j’ai pris ma retraite. J’ai enseigné au cégep de Sainte-Foy où j’ai dispensé les cours « Passé et avenir de l’espèce humaine », « Racisme et dialogues interculturels » et « Peuples du monde ». De plus, avec l’aide des étudiants du comité interculturel de l’Association étudiante du cégep, je préparais à toutes les années une Semaine interculturelle pour la communauté collégiale.
  • En juin 1994, en tant que membre fondateur de l’Association des anthropologues du Québec, j’ai d’abord occupé le poste de secrétaire et secrétaire-trésorière jusqu’en 2006. C’est donc avec joie que je me suis jointe à une équipe jeune et dynamique et que je relève de nouveaux défis dans le domaine des communications externes.

Annick Bédard, Trésorière

  • J’ai terminé mon baccalauréat un anthropologie spécialisée à l’Université de Montréal en 2003. Durant mes études en anthropologie, j’ai eu l’occasion de faire un stage d’archéologie au Pérou ainsi que de réaliser un projet filmographique à l’aide d’une collègue et d’un entrepreneur wendat (film ethnographique qui présente un regard sur le tourisme en milieu autochtone). Par la suite, j’ai fait partie du comité organisateur de 2004 à 2007 du Festival des Films Ethnographiques de Montréal (FFEM), qui est devenu le Festival International du Film Ethnographique du Québec (FIFEQ).
  • Durant les années qui s’en ont suivies, j’ai effectué un retour aux études dans le domaine de la création numérique et de l’art 2D|3D. En 2015, j’ai complété une maîtrise en communication, profil mémoire-création en média-expérimental, de l’École des Médias à l’UQAM où j’ai eu l’occasion d’acquérir une expertise et un savoir-faire sur « l’empathie dans le jeu vidéo et les cinématiques ».
  • Mes champs d’intérêt et mes spécialisations sont multiples : la conception et reconstitution en 3D, l’archéologie, l’ethnologie, l’animation 2D|3D, les médias et des jeux interactifs ainsi qu’immersifs, l’art du mouvement, les neurosciences, le développement moteur et cognitif chez l’enfant, l’ethnolinguistique, l’éthologie, les communications, les films ethnographiques ainsi que la gestion de projets créatifs

Candice Cornet, Administratrice

  • Anthropologue de formation, ethnologue de spécialité, j’ai obtenu mon baccalauréat « honors » de l’Université Concordia, ma maîtrise de l’Université McGill et mon doctorat de l’Université Laval (où j’ai travaillé avec Jean Michaud). J’ai ensuite fait un postdoctorat à l’University of Washington in Seattle (où j’ai travaillé avec Stevan Harrell). Dès le début de mon doctorat, j’ai enseigné comme chargée de cours au département d’anthropologie de l’Université de Montréal (et ce, pendant 10 ans) et comme enseignante au Cégep de Saint-Hyacinthe où je travaille encore aujourd’hui. En 2020, j’ai débuté, à temps partiel, une formation technique (diplôme d’études collégiales DEC) à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (l’ITAQ) en technologie de la production horticole agroenvironnementale (TPHA).
  • Mes intérêts de recherche ont porté sur le développement du tourisme dans les régions rurales et ethniques de la République Populaire de Chine. À partir de 2016, j’ai commencé à m’intéresser à la préservation du patrimoine matériel/immatériel et au développement du tourisme dans les régions rurales et amazighes du Maroc (Haut Atlas). J’ai aussi développé un intérêt marqué pour l’agroalimentaire au Québec et ailleurs, touchant aux notions d’autonomie alimentaire, de transition écologique, d’ « Une seule santé » (One Health) tout en utilisant une approche systémique aux défis que représente se nourrir demain.

David Larrivée, Chargé des communications

  • Jeune anthropologue en formation, j’ai eu la piqûre de la discipline dès le Cégep, alors que j’ai eu la chance d’être guidé par des professeurs passionnés, et ce, en préparant un processus de recherche ethnographique de terrain au Vietnam. C’est donc sans grande surprise que j’ai poursuivi cet intérêt à l’université, au département d’anthropologie à McGill. Mon parcours à l’Université McGill fut pluridisciplinaire, me permettant de développer des techniques de travail et de recherche en ce sens.
  • Ayant décroché mon diplôme de baccalauréat, j’ai décidé de tester le marché du travail avant de poursuivre mes études au deuxième cycle. Depuis avril 2022, j’occupe un poste à titre de conseiller en intégration pour ALAC, un OBNL basé à Montréal dont la mission est d’accueillir et de soutenir les personnes immigrantes dans leur intégration au Québec. Cette expérience professionnelle m’a permise de développer un grand intérêt et un regard critique envers les politiques migratoires et les motifs de la migration. En ce sens, je poursuis actuellement mes études de deuxième cycle en anthropologie à l’Université de Montréal. Mon jeune cheminement professionnel m’a amené a développer un projet de recherche au sujet des parcours migratoires et d’intégration des demandeurs d’asile à Montréal.

Bénévole :

Marc-Antoine Lapierre, webmestre  et responsable des adhésions

  • J’ai obtenu mon baccalauréat en anthropologie socioculturelle à Université de Montréal en 2003. Puis, en 2010, au sein du même département, j’ai complété mon mémoire de maîtrise qui portait sur les rapports entre le mouvement chansonnier des années soixante et la tradition orale au Québec. Depuis 2003, je poursuis mes recherches sur la chanson québécoise en parallèle à d’autres activités. De 2005 à 2007, j’ai fait partie de l’équipe du centre de recherche virtuel Critical World à l’Université de Montréal sous la direction de Bob White. Depuis 2008, j’ai développé une expertise particulière sur les thèmes de l’itinérance, de la précarité, de la santé mentale, ainsi que de la jeunesse en milieu défavorisé. Depuis 2010, je travaille comme agent de recherche terrain au Centre de recherche de l’hôpital Douglas.

 

Postes à pourvoir :

  • Responsable des adhésions (effectué par Intérim par Marc-Antoine Lapierre)
  • Administrateur / administratrice

 


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Membres du conseil d’administration (élus) :

Marc-Antoine Lapierre, président et webmestre

  • J’ai obtenu mon baccalauréat en anthropologie socioculturelle à Université de Montréal en 2003. Puis, en 2010, au sein du même département, j’ai complété mon mémoire de maîtrise qui portait sur les rapports entre le mouvement chansonnier des années soixante et la tradition orale au Québec. Depuis 2003, je poursuis mes recherches sur la chanson québécoise en parallèle à d’autres activités. De 2005 à 2007, j’ai fait partie de l’équipe du centre de recherche virtuel Critical World à l’Université de Montréal sous la direction de Bob White. Depuis 2008, j’ai développé une expertise particulière sur les thèmes de l’itinérance, de la précarité, de la santé mentale, ainsi que de la jeunesse en milieu défavorisé. Depuis 2010, je travaille comme agent de recherche terrain au Centre de recherche de l’hôpital Douglas.

Catherine Morin Boulais, vice-présidente et responsable des adhésions

  • J’ai effectué mon baccalauréat en anthropologie à l’Université de Montréal et à l’Institut d’ethnologie de l’Université de Neuchâtel, en Suisse. Je me suis inscrite à la maîtrise en anthropologie à l’Université Laval pour me pencher sur le phénomène grandissant des forfaits touristiques pour chasser les tornades aux États-Unis. Mon intérêt pour cette thématique de recherche demeure entier et je continue d’y consacrer mes énergies sporadiquement. Après ma maîtrise, j’ai travaillé comme agente de planification, programme et recherche au CHU de Québec. J’ai par la suite intégré une équipe de recherche de l’Institut national de santé publique du Québec pour participer à l’évaluation des impacts psychosociaux liés à l’ouverture de la mine Canadian Malartic, en Abitibi. Parallèlement, j’ai entrepris un doctorat en anthropologie à l’Université Laval sur la construction des espaces miniers, en prenant l’Abitibi pour étude de cas. Je m’attelle présentement à la rédaction de ma thèse, en tentant de partager ma curiosité pour les questions se situant à l’interface de l’humain et de son environnement, nourrie tout au long de mon parcours académique et professionnel.

Ginette Bélanger, secrétaire

  • Ayant obtenu un baccalauréat avec une majeure en anthropologie de la Faculté des Arts de l’Université McGill, j’ai ensuite entrepris une maîtrise en anthropologie à l’Université Laval sur l’analyse structurale d’un mythe. Au cours de ma scolarité, j’ai occupé des postes d’auxiliaire d’enseignement, ce qui m’a subséquemment amenée à postuler pour des postes d’enseignante au cégep. J’ai aussi travaillé un peu en recherche, mais ma carrière s’est surtout déroulée dans le monde de l’enseignement de 1978 à 2010, date à laquelle j’ai pris ma retraite. J’ai enseigné au cégep de Sainte-Foy où j’ai dispensé les cours « Passé et avenir de l’espèce humaine », « Racisme et dialogues interculturels » et « Peuples du monde ». De plus, avec l’aide des étudiants du comité interculturel de l’Association étudiante du cégep, je préparais à toutes les années une Semaine interculturelle pour la communauté collégiale.
  • En juin 1994, en tant que membre fondateur de l’Association des anthropologues du Québec, j’ai d’abord occupé le poste de secrétaire et secrétaire-trésorière jusqu’en 2006. C’est donc avec joie que je me suis jointe à une équipe jeune et dynamique et que je relève de nouveaux défis dans le domaine des communications externes.

Annick Bédard, trésorière par intérim et responsable des bulletins d’offres d’emploi

  • J’ai terminé mon baccalauréat un anthropologie spécialisée à l’Université de Montréal en 2003. Durant mes études en anthropologie, j’ai eu l’occasion de faire un stage d’archéologie au Pérou ainsi que de réaliser un projet filmographique à l’aide d’une collègue et d’un entrepreneur wendat (film ethnographique qui présente un regard sur le tourisme en milieu autochtone). Par la suite, j’ai fait partie du comité organisateur de 2004 à 2007 du Festival des Films Ethnographiques de Montréal (FFEM), qui est devenu le Festival International du Film Ethnographique du Québec (FIFEQ).
  • Durant les années qui s’en ont suivies, j’ai effectué un retour aux études dans le domaine de la création numérique et de l’art 2D|3D. En 2015, j’ai complété une maîtrise en communication, profil mémoire-création en média-expérimental, de l’École des Médias à l’UQAM où j’ai eu l’occasion d’acquérir une expertise et un savoir-faire sur « l’empathie dans le jeu vidéo ».
  • Mes champs d’intérêt et mes spécialisations sont multiples : la conception et reconstitution en 3D, l’archéologie, l’ethnologie, l’animation 2D|3D, les médias et des jeux interactifs ainsi qu’immersifs, l’art du mouvement, les neurosciences, le développement moteur et cognitif chez l’enfant, l’ethnolinguistique, l’éthologie, les communications, les films ethnographiques ainsi que la gestion de projets créatifs.

Rosine Tchatchoua-Djomo, responsable des communications

  • En 2007, j’ai obtenu mon diplôme d’ingénieur agronome avec une majeure en sociologie rurale et un mémoire portant sur les réseaux communautaires de création et de diffusion des savoirs et innovations agricoles au Cameroun, de la Faculté d’Agronomie et des Sciences Agricoles de l’Université de Dschang (Cameroun). Par la suite, je me suis engagée dans la recherche au sein d’un projet visant à renforcer les partenariats entre les organisations communautaires d’agriculteurs et les chercheurs (2007-2009), et à temps partiel dans l’enseignement à l’Université de Dschang (2008-2016). Parallèlement, en 2011, dans le cadre du programme de l’Union Européenne Erasmus Mundus, j’ai complété un master of science en développement rural (IMRD), conjointement auprès de l’Université de Gand (Belgique), l’Université Humboldt à Berlin (Allemagne) et l’Université de Wageningen (Pays-Bas), avec un mémoire qui portait sur l’analyse du pluralisme normatif dans le cadre de l’exploitation illégale du bois-d’oeuvre issu des fôrets communautaires au Cameroun. Mon intérêt pour les questions touchant au développement s’est renforcé au courant des cinq dernières années et s’est orienté sur les dynamiques identitaires, sociales et politiques relatives aux réformes de politique foncière et à la gestion des conflits fonciers causés par les déplacements forcés, et leurs impacts sur différentes catégories sociales en situation après-guerre. En prenant le Burundi comme étude de cas, je suis actuellement en train de finaliser la rédaction de ma thèse de doctorat en anthropologie, en affiliation avec le Centre d’études africaines de Leyde (African Studies Centre Leiden) et la chaire Droit et Gouvernance en Afrique de l’Université de Wageningen au Pays-Bas. Etant récemment installée au Québec, c’est avec un grand plaisir que j’ai rejoins l’AANTHQ.

Noémie Trosseille, responsable du « Nomade Virtuel »

  • J’ai longtemps nourri le rêve de devenir primatologue : une attaque de babouin m’a réorientée vers l’humain. D’Afrique du Sud j’ai atterri au Canada, après un passage en France, mon pays natal. En 2016, j’ai assisté à l’étrange rituel de remise des diplômes de l’Université de Montréal, étiquetée du grade M.Sc. Anthropologie. J’avais passé les 2 dernières années à interroger des demandeurs d’asile et des réfugiés sur leur accès aux soins de santé à Montréal, mais ce qui m’interpelait davantage, c’était l’incroyable résilience que je lisais et relisais à travers les lignes de leurs verbatims… Un doctorat? Un jour, peut-être.
  • Pour l’heure, j’ai été happée dans le monde passionnant de l’immigration, certainement pas par hasard. De l’analyse de l’intégration des immigrants sur le marché du travail à la révision d’un guide pour les intervenants communautaires des 14 villes d’accueil de réfugiés pris en charge par l’État, en passant par la documentation des groupes de codéveloppement et des communautés de pratiques de la Table de Concertation des organismes au service des personnes Réfugiées et Immigrantes (TCRI), les rouages du système et de ses conséquences n’ont presque plus de secret pour moi. Je m’attelle d’ailleurs actuellement à une belle observation participante en remplissant mes papiers de résidence permanente… Mais ça, c’est un autre dossier.
  • Finalement aujourd’hui, j’opère, lentement mais sûrement, un glissement de terrain : de la résilience des demandeurs d’asile, est née mon interrogation sur celle, incontournable, de leurs intervenants… Un doctorat? Pourquoi pas? En attendant, je travaille au Centre de recherche Sherpa, à la création d’outils pour soutenir les intervenants à l’accueil des demandeurs d’asile qui arrivent, nombreux ces temps-cis, à la frontière. La frontière que redéfinissent tranquillement les anthropologues. Celle que certains se sont résolus à ne plus franchir pour leurs terrains, mais que l’on franchit virtuellement lorsque l’on rencontre, chez nous, un humain venu d’ailleurs. Ou encore celle qui nous sépare biologiquement, en tant qu’humain… du babouin!

Richard Gendron, responsable du comité « Anthropologie de la santé »

  • C’est via la question écologique que j’en suis venu à l’anthropologie, après des études en biologie.  J’ai co-fondé en 1987 le groupe « Les Ami-e-s de la Terre de l’Estrie » puis j’ai été très actif pendant une vingtaine d’années dans le domaine environnemental en lien notamment avec les questions énergétiques.  J’ai ainsi milité au sein du Réseau Action-Climat (Climate Action Network, Canada) et j’ai participé à deux reprises (1994; 2001) aux négociations internationales relatives aux changements climatiques (à titre de membre de la délégation canadienne à l’ONU).     En 1992, à la faveur d’un programme d’échange, je suis parti 2 mois au Népal accompagné d’un journaliste; nous avions auparavant accueilli 2 Népalais pendant 2 mois.    C’est suite à cette expérience que j’ai eu la piqûre de l’anthropologie et que j’ai fini par obtenir un bacc. en sc. sociales (anthropol. et politique) de l’U. Bishop’s.  J’ai ensuite rédigé à l’U. de Sherbrooke un mémoire de maîtrise qui traite du chamanisme et du pluralisme médical en Asie du Sud (Inde, Népal).
  •  J’ai enseigné à l’Université de Montréal (anthropologie des questions ethniques) et à l’École polytechnique (un cours qui traitait des aspects sociaux des technologies, en lien avec la sociol. du risque, la sociol. de l’environnement, etc.). Je suis spécialisé en anthropologie de la santé et je m’intéresse globalement à l’épistémologie socio-politique et culturelle (déconstruction de la  dichotomie entre sciences et ethnosciences). Mes recherches doctorales en anthropologie (U. de M.), pour lesquelles j’ai effectué trois voyages au Népal, portent sur les ethnobiologies et l’écologie nutritionnelle des maladies infectieuses dans ce pays.  Après un passage dans le milieu des organismes communautaires et quelques expériences en recherche (santé mentale et stigmatisation; dépendance au jeu; immigration et violence systémique), j’ai effectué un autre séjour d’une année en Asie (2016-2017, au Népal et au Sri Lanka) comme coopérant volontaire dans le domaine de l’éducation technique et professionnelle, et j’en ai profité pour collecter quelques données qui m’ont permis de solidifier l’édifice de ma thèse qui n’est toutefois pas encore finalisée.  Je travaille présentement comme gestionnaire d’un programme de R&D dans le domaine de la réadaptation de personnes qui font face à des problèmes de mobilité suite à des lésions cérébrales (projet conjoint de l’U. McGill et de l’U. de M.)

Autre membre de notre équipe :

Sylvie Gravel, responsable de la promotion et des partenariats

  • J’ai obtenu mon baccalauréat spécialisé en anthropologie sociale et culturelle à l’Université Laval en 1989, suite à un long arrêt de mes études universitaires que j’avais débutées en 1972.  Forte de mon intermède « nomade »,  j’ai terminé en 1994 une maîtrise en sociologie au département de sociologie et d’anthropologie de l’Université Concordia. Mon mémoire porte sur l’application du statut de réfugié au Québec : ethnicité, symbolisme et démocratie. La définition du statut de réfugié est un instrument juridique, international et humanitaire. J’ai examiné les points de vue d’intervenants impliqués dans le processus d’application du statut, ces points de vue expliquant les pratiques reliées à ce statut. L’analyse des données ethnographiques recueillies auprès de trois groupes montréalais (intervenants associatifs, avocats et commissaires de la Commission du statut de réfugié) m’ont permis d’élaborer des pistes de réflexions sociologiques, révélant de nombreux paradoxes. La construction sociale du statut de réfugié s’édifie sur le rapport au symbolisme juridique, qu’il soit ou non gouverné par un sens démocratique axé sur les dimensions ethniques.
  • Depuis 1995, à titre de consultante en recherches qualitatives, je privilégie les méthodes de la recherche-action, car elles initient des lignes de conduite qui conduisent à l’écriture collaborative des résultats de recherche, où la curiosité et l’ouverture s’activent.  J’accompagne les organisations qui souhaitent actualiser leur engagement face au bien commun des collectivités.

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